Addiction drogue

Le sevrage de substances addictives comme l’alcool, le tabac, le cannabis ou la cocaïne peut être un processus difficile qui nécessite souvent un accompagnement médical et psychologique. Les symptômes de sevrage peuvent inclure des troubles du sommeil, de l’anxiété, de l’irritabilité et des cravings. Un suivi psychothérapeutique peut être proposé pour aider à gérer ces symptômes et prévenir les rechutes.

La consommation de drogues peut entraîner de graves problèmes de santé, notamment des dommages au cerveau (déficits cognitifs, altération des circuits dopaminergiques et sérotoninergiques…) augmentant le risque de troubles mentaux (anxieux, dépressifs, psychotiques…). Toxicomanie et alcoolisme sont également associés à un risque accru de maladies cardiovasculaires, de troubles respiratoires, de divers cancers et d’overdose. En général, les consommations présentent un risque de dépendance qui peut sérieusement impacter la vie sociale et professionnelle de l’individu. Un suivi en addictologie est souvent nécessaire. Pour en savoir plus sur les addictions, cliquez ici.

Toute intoxication (médicamenteuse ou non) peut constituer une urgence vitale. Il est crucial d’agir rapidement et efficacement pour assurer la sécurité et la santé de la personne affectée. Voici les étapes à suivre :

1. Appeler les Urgences : Composez immédiatement le numéro d’urgence (le 15 ou le 112) pour obtenir une assistance médicale rapide.
2. Rester Calme afin de perdre le moins de temps possible.
3. Recueil d’Informations Précises :
   • Ce qui a été consommé (nom du produit, quantité, etc.).
   • À quel moment la substance a été consommée.
   • Symptômes observés (difficulté à respirer, perte de conscience, convulsions, etc.). ****
4. Position de Sécurité :
   • Si la personne est inconsciente mais respire, placez-la en position latérale de sécurité (sur le côté) pour éviter l’étouffement en cas de vomissement.
5. Ne Pas Faire Vomir :
   • Ne faites pas vomir la personne, sauf indication contraire d’un professionnel de santé. Cela pourrait aggraver la situation.
6. RCR si Nécessaire :
   • Si la personne ne respire plus ou n’a plus de pouls, commencez immédiatement la réanimation cardio-respiratoire (RCR) et continuez jusqu’à l’arrivée des secours.

Oui, il existe des traitements de substitution. Par exemple, des médicaments comme la méthadone peuvent être utilisés pour traiter la dépendance à l’héroïne, tandis que des substituts nicotiniques peuvent aider à arrêter de fumer. Ces traitements doivent être administrés sous la supervision d’un professionnel de la santé spécialisé en addictologie.

Pour aider un proche ayant une consommation problématique, il est essentiel de le soutenir et de l’encourager à consulter un professionnel de santé spécialisé. Les centres spécialisés (CSAPA, CAARUD, etc.), et les professionnels (psychiatres, médecins addictologues, psychologues spécialisés) exerçant en cabinet peuvent proposer un accompagnement. Assurez-vous que votre proche ait accès à des ressources et des informations sur les options de traitement disponibles. Pour plus d’informations sur les options de traitement et de soutien, visitez les sites Addict’Aide et Drogues Info Service.

Le chemsex fait référence à la consommation de substances psychoactives pour intensifier et prolonger les expériences sexuelles. Les drogues couramment utilisées dans le chemsex incluent la méphédrone, le GHB, et les amphétamines. Ce comportement peut entraîner des risques élevés de dépendance, de dommages psychiques et physiques, ainsi que d’infections sexuellement transmissibles en raison de pratiques sexuelles à risque. Le soutien psychothérapeutique et l’accompagnement médical sont essentiels pour ceux qui cherchent à sortir du cycle du chemsex.